LE NOUVEL AN CHINOIS



Le Nouvel An chinois est le premier jour du premier mois du calendrier chinois. C’est le début de la fête du printemps en Chine.
Le calendrier chinois étant un calendrier luni-solaire, la date du Nouvel An chinois dans le calendrier grégorien varie d’une année sur l’autre, mais tombe toujours entre le 21 janvier et le 20 février. C’est, comme tous les commencements de mois lunaires chinois, le premier jour d’une nouvelle Lune.

Par convention, l’alignement astronomique qui signale la nouvelle Lune est déterminé à l’observatoire de la Montagne Pourpre à Nankin.

Le Nouvel An est célébré officiellement en Chine (sept jours de congés) et à Taïwan (cinq jours), à Hong Kong et Macao (trois jours), ainsi que dans certains pays d’Asie où l’influence de la culture chinoise est importante, ou dont la population comprend une forte minorité de Chinois ethniques : Singapour et Malaisie (deux jours), Brunei et Indonésie (un jour). Cette année 2009 sera l’année du bœuf (?).

En Indonésie la communauté chinoise est importante. En l’an 2000, quelques 1.739.000 indonésiens se déclaraient d’origine chinoise, soit 5,3 % de la population de l’Indonésie. Ils sont notoirement actifs dans les activités commerciales, comme la plupart des Chinois de la diaspora.

Le Nouvel An chinois appelé ici Imlek est reconnu en Indonésie depuis 2000 seulement comme une fête officielle.

A  Bali, la communauté chinoise est ancienne et très intégrée dans la population balinaise. De nombreux mariages mixtes sont célébrés entre les deux communautés. En effet les plus anciennes sources historiques indiquent que des le Xe siècle, les cultes bouddhistes et hindouistes coexistaient à Bali, comme en témoigne la grotte de l’éléphant « Goa Gajah à Bedulu près d’Ubud, ou les deux communautés venaient prier devant deux autels voisins. Puis l’hindouisme local prit le pas sur le bouddhisme mais fit de nombreux emprunts à ce dernier. Un monastère bouddhiste existe d’ailleurs sur la côte nord de Bali.

Le panthéon des dieux hindouistes de Bali inclut d’ailleurs également certaines divinités bouddhistes telles que Guan Yin appele localement Dewi Kwan Im.

De même les Chinois balinais font également journellement des offrandes semblables à  celle que font les Balinais à  leurs dieux et à l’inverse, les temples chinois de Bali (appelés localement « klenteng » ou Kong Co – prononcer : kongtcho) sont ouverts aux Balinais hindouistes qui y viennent également en pèlerinage comme dans leurs propres temples.

Enfin même si les Chinois gardent leur nom d’origine, beaucoup ont également pris des noms locaux.

GONG XI FA CHAI : telle est la formule consacrée pour se souhaiter la bonne année entre Chinois en Indonésie.