LES ILES RAJA AMPAT



Les iles Raja Ampat

L’archipel indonésien des Raja Ampat (“les quatre rois”) est situé dans la mer des Moluques, près de la côte nord-ouest de la Papouasie occidentale, dont il fait partie administrativement. Il couvre une superficie d’environ 46.000 Km2. La ville principale est Waisai. L’archipel est très peu peuplé (environ 31 000 habitants)

Situé dans le “triangle du corail“ (couvrant les Philippines, l’est de la Malaisie, l’est de l’Indonésie depuis Bali, jusqu’au nord de la Papouasie Nouvelle Guinée et aux îles Salomon), cet archipel, qui comprend quatre îles principales, Waigeo, Batanta, Salawati et Misool, couvertes par une épaisse forêt, et une multitude d’îles plus petites (environ 1500), souvent montagneuses constitue le cœur de la biodiversité corallienne (75% des espèces connues dans le monde). Le point culminant de l’archipel est le mont Batanta (1185m d’altitude).

L’archipel est situé à la limite occidentale de l’océan Pacifique et, à son niveau, se rencontrent les eaux des océans Pacifique et Indien, ce qui donne naissance à un fort courant et des marées puissantes

L’UNESCO envisage de mettre les îles Raja Ampat sur sa liste du patrimoine mondial comme zone ayant la plus riche biodiversité marine de la Terre. La beauté et la variété des paysages de Raja Ampat sont époustouflantes. De grandes étendues de forêt primaire couvrent les îles, offrant un habitat idéal aux orchidées, marsupiaux, oiseaux de paradis. Des falaises escarpées plongent des sommets des îles vers les profondeurs marines, autant de jardins regorgeant de toutes sortes d’espèces de corail dur, de corail mou ou de gorgones, de bancs de poissons pélagiques venus chasser dans le courant, raies manta, dauphins, requins, baleines et tortues. Sans compter les myriades de nudibranches bariolés, pieuvres aux anneaux bleutés, poissons mandarins, crevettes arlequins, poissons pierre, hippocampes pygmées…. Au total, 970 espèces de poissons, 565 espèces de corail dur. 699 espèces de mollusques…

La richesse de la vie marine est largement due aux conditions climatiques et topographiques idéales pour le développement des récifs coralliens, mais aussi à une présence humaine très limitée. La forêt couvre en effet des massifs arides et inhospitaliers. Les rares habitants subsistent principalement grâce à la pêche. Les méthodes traditionnelles, généralement à la ligne, à partir de canoës creusés dans le bois, ont donc un faible impact sur l’environnement.

L’éloignement de toute infrastructure a jusqu’à présent freiné le développement du tourisme.